Pour bien commencer la semaine...
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En 1979 sort l'album concept The Wall de Pink Floyd. Coréalisé par Roger Waters et David Gilmour, le disque est une réelle introspection de la vie de Roger Waters mêlant fiction et réalité. Another Brick in the Wall part 2 est donc le deuxième volet de l'histoire de Pink, rock star en proie à ses démons, et construisant petit à petit un mur fictionnel autour de lui pour se couper du monde.
Le single en lui-même est une violente critique de la dureté du système d'éducation et en particulier de la violence dans les pensionnats. Dans le morceau, on peut entendre la phrase "We dont need no education". La double négation, faute courante en anglais, est ici voulue. La phrase signifie alors "Nous n'avons pas besoin de non-éducation" soit "nous avons besoin d'éducation". Le titre Another Brick in the Wall part 2 renvoie quant à lui à l'idée d'auto-enfermement de Pink. Cette éducation si difficile n'a fait qu'être une charge en plus dans sa sombre histoire, un nouveau motif de repli sur soi.
La chanson a été largement acclamée par le public. Elle rentre ainsi en première position des charts aux Etats-Unis, en France, au Royaume-Uni ainsi que dans 12 autres pays. Son influence à travers le monde a eu une telle importance que le gouvernement britannique s'est senti menacé et critiqué dans la gestion de son système d'éducation. Margaret Thatcher a ainsi détesté le morceau et l'Inner London Education Authority l'a trouvé scandaleux.
Mais la portée du titre va bien au-delà des frontières britanniques. Another Brick in the Wall part 2 était ainsi un hymne contestataire utilisé par la jeunesse noire s'insurgeant contre l'Apartheid en Afrique du Sud dans les années 1980. Le single sera donc interdit dans le pays à partir de 2 mai 1980 pour motif d'incitation à l'émeute alors qu'il était en première place du hit-parade.
Angry Samoans - Pink Floyd - Another Brick in The Wall Part 2 - Cover